lundi 13 février 2012

Le métis est l'aryen du 21ème siècle



L'ardoise germanique, on n'a pas fini de la payer. La croix gammée est l'étoile jaune éternelle du Blanc, et il est toujours ahurissant de constater à quel point notre époque est un troisième Reich à l'envers. Il y a 70 ans, un Autrichien nous parlait de pureté raciale. Aujourd'hui, le nouveau mythe est le mélange. Chocolat au lait. C'est le nouvel übermensch, le nouveau sang immaculé c'est le sang mêlé. Sous Hitler, la race blanche était au-dessus de toutes les autres, source unique de la civilisation humaine depuis la nuit des temps. Aujourd'hui, on nie jusqu'à son existence.

Les Français ne sont pas les descendants des Gaulois. La France a toujours été une terre de brassage des peuples. Nous sommes tous des fils d'immigrés. L'identité n'a aucun sens parce qu'à la base on vient tous d'Afrique.

On ne reconnaît plus rien aux Blancs mises à part les heures les plus sombres de l'histoire des autres. Tous les maux du monde sont pâles dans le monde d'Obama, et ceci au détriment de toute justesse historique, mais en ce qui concerne l'apport culturel, c'est le néant. L'avance technologique ? Aucun mérite, ils ont pillé le Sud tout le monde le sait. Les mathématiques ? Les Arabes voyons. Le rock ? Ça vient des Noirs, au fond, bien entendu. Inutile de se perdre dans les détails. Il ne s'agit pas simplement de saboter le présent pour le confort immédiat de quelques-uns, mais bien d'une sape de plus grande envergure. Un mouvement de fond. La distorsion complète de notre passé afin que celui-ci colle parfaitement à l'idéologie qui légitime en ce moment même l'éradication de notre futur.

Déterrer les cadavres, les broyer, retourner la terre à la tractopelle, effacer les épitaphes, démolir les pierres tombales, défigurer, dévaster les vestiges pour que tout ait l'air vierge, pour que nous n'ayons plus rien à quoi nous rattacher, plus aucune signature, plus aucune légitimité à prononcer ces deux mots : chez nous ou simplement nous. Justifier l'invasion de partout par l'affirmation que nous venons de nulle part. Que nous ne devons rien à personne. Pas d'ancêtres, pas de terres, rien. Brouiller toutes les pistes, tous les repères. Leur objectif est de gommer ce nombril que l'on a sur le ventre. De nous faire oublier que l'on a de la mémoire. De nous rendre orphelins, pour finalement nous anéantir.

Si, comme le dit Finkielkraut, l'antiracisme est le communisme du 21e siècle, le métis en est l'Aryen.

La Foi en l'Occident


L’Occident est une route. C’est un voyage initiatique. Une conquête perpétuelle, des autres et de soi-même. Je crois avoir compris une chose majeure. Peut-être la seule chose qu’il faut vraiment comprendre.

L’homme blanc s’est perdu dans une modernité qu’il a lui-même créée. Il est le seul à avoir osé tuer son Dieu et prendre sa place. Depuis le toit du monde, il est passé par la colonisation civilisatrice, puis par la tragédie nazie, il est aujourd’hui à la fois le sujet et l’objet de ce qui s’avère être une volonté de disparition totale et définitive. Mais son identité, qu’il l’impose aux sauvages de tous horizons, qu’il la réduise dans une svastika ou qu’il la haïsse au point de tout mettre en œuvre pour l’éradiquer, ne mourra pas.

Notre nature toute entière est faite pour brûler et renaitre de ses cendres. Notre cœur est incandescent. Il dépassera toutes les haines dont il est l’objet puisqu’il sait rire en se suicidant. Il relèguera toutes les menaces au rang de mauvaises blagues puisqu’elles ne seront rien à côté de la violence qui le caractérise. L’Occident lorsqu’il est tenu en joue par un des nombreux types qui veulent sa peau parviendra encore à se mettre une balle dans la tête devant les yeux effarés du gars d’en face, puis se réveiller au sol tel un zombie et ramper pour aller bouffer la jambe de l’assaillant encore sidéré par ce qu’il voit. Chaque péripétie aussi sombre soit-elle ne sera qu’un chapitre de plus dans un livre qui ne se fermera jamais.

C’est cette aptitude à penser le monde de manière dynamique et à le vivre comme tel qui nous sauvera encore et encore. C’est pourquoi toute vision figée est vaine en ce qui nous concerne. Ceux qui passent des nuits blanches à bricoler un système parfait, à tenter de mettre au point un mode d’emploi qui aurait vocation à régir ad vitam eternam la vie des peuples de l’Ouest sont à côté de la plaque. Nous ne sommes pas des êtres du désert. Nous n’avons pas besoin d’un texte nous commandant ce qu’il faut manger et ce qu’il ne faut pas manger. Nous ne pouvons pas nous mettre à genoux, nous tourner dans une direction et attendre tantôt le bâton tantôt la carotte. Ce n’est pas nous. Ce n’est ni comme cela ni pour cela que nous marchons.

Nous reviendrons toujours de tout, parce que nous sommes faits pour ça. Nous sommes les héritiers d’un trésor qui n’existe pas encore. Nous ne craignons pas les ténèbres, nous les embrassons pour mieux gravir les premières marches qui mènent au paradis. Cette façon d’être si particulière constitue notre génie. Une auto-métempsychose permanente qui confine à l’immortalité. Elle nous est propre, et très peu sont capables de la comprendre. Notre mélodie est une cacophonie universelle, et personne ne peut la réduire au silence car elle sonne comme une énigme aux oreilles du monde.

Si la suite doit passer par l’exil, alors nous partirons, comme nos frères américains sont partis avant nous. Car oui, l’Amérique du Nord est notre sœur. Ne pas le voir derrière l’économie ou la politique c’est ne voir que la surface des choses, être aveuglé par l’opacité de notre époque. C’est ne pas voir que nous sommes Européens, qu’une Croix nous rassemble, bien au-delà des océans et bientôt des planètes. C’est ne pas saisir que ces gens nous voient dans leurs miroirs, chaque matin et chaque soir.

Il faut s’affranchir du détail, s’évader du contexte, s’extraire de cette pollution de l’esprit pour mieux comprendre que lorsque nous toucherons enfin le fond, c’est avec eux que nous nous retrouverons. Quand la matrice démocrate et laïque haut-débit sera directement implantée dans nos boîtes crâniennes, ou quand ces dernières seront chaque jour brisées par milliers par je ne sais quels avions dans je ne sais quelles tours, ils seront à nos côtés.

Au milieu des ruines encore fumantes de l’ère qui se dessine devant nous, quelques groupes d’hommes prendront conscience que leur destin n’a toujours fait qu’un et reconstruiront ensemble. Une communauté disséminée dans quelques enclaves retirées où la technique sera réduite à sa plus simple expression, et c’est au sein de cette laideur, de ce chaos, devant les vestiges, le soufre et les cendres de l’ancien monde qu’un jour nous bâtirons à nouveau. Et le ciel s’éclaircira, et le soleil brillera. Repartir à zéro avec comme trace inaliénable de notre étoile commune et éternelle, un crucifix de bois autour du cou.

Chance

Bien sûr qu'ils sont une chance pour la France. Peut-être même sa dernière. Sans ironie aucune. Car ils ne trichent pas, eux. Ils sont l'écho brutal de l'échec républicain. Ils nous apprennent, feu après feu, coup après coup, vol après vol et viol après viol qu'on ne fait pas une nation sur des principes. Qu'on ne fait pas une nation tout court. Ils nous disent sans le vouloir qu'un peuple c'est un peu plus qu'un ensemble d'individus dont la seule chose en commun est un morceau de papier bleu. Même plastifié.

Chaque racaille passant à l'action c'est une fausse note de plus dans la mélodie des prêcheurs de vide. C'est un obstacle de plus sur un chemin que nous savons être une impasse. C'est une occasion de plus pour le citoyen lambda de prendre conscience de cette mascarade. C'est un petit crachat de plus au visage de ceux qui affirment qu'ils sont des Français comme les autres, et une petite pointe de haine de plus dans le cœur de ceux qui comprennent qu'ils ne l'ont jamais été et ne le seront jamais.

Tous ces petits Tony Montana en joggings fluorescents mettent à nu la grande débâcle dans laquelle nous nous démenons. Ils lèvent le voile sur l'étendue des dégâts et sur leur caractère irréversible. Ils envoient chier tout le modèle de pensée mis au monde par un Occident qui est en train de se détruire de l'intérieur. Ils sont l'incarnation même de ses limites. Ils sont la preuve vivante qu'il est plus que temps de passer à autre chose. Un autre chose qui, demain, sera certainement moins clément à leur égard.



Des émeutes, encore des émeutes, toujours des émeutes. Des flammes de plusieurs dizaines de mètres de haut, des lynchages de faces de craie sur la place publique, de la sueur, du sang et des larmes. Tout cela ne peut que contribuer à un éventuel retournement qui fera à nouveau tomber des têtes dans ce vieux pays. Mais les bonnes, cette fois-ci.

***

Quelque part nous vivons une phase sublime de notre histoire. Je veux dire, observer des vieux soixante-huitards brailler des slogans anti-CPE dans leurs mégaphones en revivant avec nostalgie leur jeunesse "révolutionnaire" - l'époque où ils hurlaient "CRS : SS !" - pendant que leurs gosses se font tabasser à quelques mètres de là parce qu'ils ont la gueule trop blanche, c'est quand-même une scène assez inouïe... il y a là du formidable, du mystique, un décalage qui donne le vertige. Une vraie tragédie qui comme toutes les autres comprend une forme de beauté dans son drame, une beauté terrible.

à partir d'1mn48, c'est saisissant...